Hier s'affrontaient le Paris-Saint-Germain et le FC Barcelone dans le cadre du quart de finale aller de la Ligue des Champions.
Bis repetita.
Malgré un stade plein, un effectif sans absents, un adversaire à sa mesure et un tableau qui lui permettrait d'éviter le Real Madrid ou Manchester City en demis, le PSG a déçu, et se retrouve une nouvelle fois aux portes de l'élimination dès les quarts de finale. Battu par un FC Barcelone peu dangereux mais plus sérieux, le club de la capitale est dos au mur et devra renverser la tendance à l'extérieur la semaine prochaine. S'ils souhaitent rêver de la Coupe aux grandes oreilles, les parisiens devront y mettre les moyens.
Dès l'entame du match, le PSG a eu la maîtrise du ballon, notamment grâce à un pressing haut et efficace. Une domination qui n'a pas déstabilisé les catalans, qui sont même les premiers à avoir trouvé le chemin des filets (0-1, 37e). Peu inspirés par leur duo offensif fantomatique Mbappé - Dembélé, les Rouge et Bleus ont laissé le Barça devant à la pause.
C'est au retour des vestiaires que la rencontre prit une tournure sensationnelle. Portés par l'entrée en jeu de Bradley Barcola, le club français s'est fait plus menaçant. Forcément, le Barça finit par craquer... par deux fois. En trois minutes, Ousmane Dembélé (48e) et Vitinha (51e) vinrent porter un coup de massue aux Blaugranas, assommés. On pensait alors que Paris, enfin dans sa rencontre, aurait maîtrisé la fin des hostilités. C'était sans compter le coaching gagnant de Xavi, qui fit entrer Pedri à l'heure de jeu. Une minute plus tard, ce dernier adressa une merveille à Raphinha, pour le doublé (2-2). Et ce n'est pas terminé. Sur un corner et deux minutes après être entré sur la pelouse, Christensen permit aux culés de repasser devant (2-3, 77e), bien aidé par une erreur de Donnarumma. Du réveil de Paris au réalisme du FC Barcelone, le stade aura tout vécu. Puni une nouvelle fois par sa propre défense, le club de la capitale eut beau pousser, il ne revint pas au score.
Réaction obligatoire la semaine prochaine, en Espagne.
La rédaction
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