Non, aujourd'hui nous n'allons pas parler de nos possibles prédictions pour la compétition, ni des listes de joueurs des nations, pas non plus de l'histoire du logo du Mondial. Nous allons plutôt parler des nombreuses polémiques agitant l'édition 2022 de la Coupe du Monde.
Dans cet épisode, nous reviendrons sur l'inhumanité lors de la construction des stades,
inhumanité marquée par des conditions de vie effroyables, qui ont conduit à la mort de 6500 travailleurs migrants, décédés sur les chantiers.
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Pour commencer, on compte environ 1,7 millions de travailleu(ses)rs migrant(e)s au Qatar, qu'ils soient venus d'Inde, du Népal ou encore des Philippines ou d'autres régions pauvres d'Asie du Sud, arrivés suite à la promesse d'un monde meilleur que le leur.
Sous parfois plus de 50 degrés, nombreux d'entre eux ont travaillés sur les chantiers, à plein régime, pour construire les infrastructures nécessaires à la compétition, dans des conditions inhumaines, malpayés, malnourris et malmenés.
En 2021, le journal britannique The Guardian, toujours fiable, a publié une enquête retentissantes. Plus de 6500 travailleurs migrants sont décédés au Qatar depuis 2010.
Et ces chiffres est probablement sous-évalué, puisque certains pays n'ont pas communiqué leurs chiffres, et que les ouvriers qui sont décédés suite à des séquelles des chantiers, après avoir quitté le Qatar, n'ont pas été comptabilisés.
Pour vous dire, 8 personnes ont perdues la vie sur les chantiers aux Jeux Olympiques de Beijing en 2008, 10 au Brésil pour la Coupe du Monde 2014, une aux JO de Londres en 2012, une aux JO de Vancouver en 2010, une lors de la Coupe du Monde en Afrique du Sud en 2010.
Vous vous imaginez à quel point le nombre de décès au Qatar est ahurissant. 6500 personnes. 6500 familles dans le deuil. 6500 personnes venues pour subvenir aux besoins de leurs proches. 6500 personnes trompées. 6500 personnes utilisées. 6500 pions.
Selon l'Amnesty International, les principales causes de décès sont liées à des chutes de
hauteur, des insuffisances cardiaques ou respiratoires, des suicides, ou une trop forte accumulation de chaleur dans l'organisme.
Suite à ces chiffres, plusieurs ONG ont dénoncé les conditions des travailleurs sur places, montrant des logements dans un état insalubre. De plus, le Qatar aurait confisqué le passeport de certains ouvriers, afin de les interdire de quitter le pays avant d'avoir terminé le travail.
Ce n'est pas tout. Des milliers de travailleurs migrants ont maintenant été expulsés de la capitale du Qatar avant la Coupe du Monde, pour faire place aux supporters venus assister à la compétition.
S'il a assuré être irréprochable par rapport aux conditions des ouvriers, le gouvernement Qatari n'a jamais nié aucun chiffre de The Guardian.
Nul ne doute que cette Coupe du Monde est un scandale, et a des secrets.. et sans aucune incertitude bien plus que l'on imagine.
La rédaction
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