Non, aujourd'hui nous n'allons pas parler de nos possibles prédictions pour la compétition, ni des listes de joueurs des nations, pas non plus de l'histoire du logo du Mondial. Nous allons plutôt parler des nombreuses polémiques agitant l'édition 2022 de la Coupe du Monde.
Dans cet épisode, nous reviendrons sur l'attribution de la Coupe du Monde 2022 au Qatar
en 2010, sous fond de corruption et de contrats secrets.
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Tout d'abord, il faut savoir que 5 pays étaient candidats pour organiser la compétition :
Australie
Corée du Sud
Etats-Unis
Japon
Qatar
Les Etats-Unis figuraient comme les grands favoris, tandis que le Qatar était considéré
comme étant le pays le moins apte à accueillir la compétition, à cause de ses infrastructures faibles, de ses capacités sportives et d'accueil des supporters.
Le vote s'est déroulé en interne à la FIFA, l'instance mondiale qui gère le football dans le monde entier. Ce furent 22 membres du comité exécutif qui ont votés, et l'on retrouve parmi eux un certain Michel Platini, président de l'UEFA à l'époque, dont on reparlera plus tard.
Le Qatar se sera imposé, remportant 14 des 22 voix, devant les Etats-Unis (8 voix)
En 2015, soit 5 ans après l'attribution de l'organisation de la Coupe du Monde aux qataris, que la justice américaine à mené une enquête, accusant le Qatar de corruption. Le Qatar aurait soudoyé certains votants parmi les 22 membres de la FIFA.
Le principal accusé de cette corruption fut l'homme d'affaire Mohammed Bin Hammam, qui était le vice-président de la FIFA. Il était donc le plus apte à approcher les dirigeants. Il fut par ailleurs banni à vie du football pour avoir tenté d'acheter des voix lors de l'élection de la présidence de la FIFA en 2011.
12 ans après l'attribution, des enquêtes pénales sont toujours en cours, en Suisse, en France, et aux Etats-Unis.
Au delà de cette affaire de corruption, la France aurait de son côté milité pour que le Qatar organise la compétition.
Les tribunaux se sont tout d’abord intéressés à un déjeuner organisé à l’Elysée en 2010, entre Nicolas Sarkozy, Michel Platini et les deux plus grands dirigeants Qatari, le prince (aujourd’hui émir) Tamin ben Hamad al Thani et le premier ministre Hamad Jassem al Thani.
Neuf jours ont suivi avant que le Qatar soit nommé pays organisateur, avec un surprenant soutien de dernière minute de Michel Platini. Trois mois sont passés avant que le QSI rachète le PSG contre 76M€, et le fils de Platini, Laurent, devient le directeur de l’équipementier qatari Burrda Sport, filiale de QSI. Coincidence ? Hmm...
Dans sa communication, le Qatar faisait appel à des personnalités connues du monde entier pour défendre leur projet, contre une forte rémunération. Par exemple, Zinédine Zidane, légende que tout le monde connaît, a avoué avoir soutenu le Qatar contre un chèque de 3 millions d'euros, qu'il a reversé à sa fondation.
Corruption, coup de poker ou génie, appelez ça comme vous voulez..
Mais nul ne doute que cette Coupe du Monde a des secrets.. et sans aucune incertitude bien plus que l'on imagine.
La rédaction
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