À 120 jours du match d'ouverture des Jeux Olympiques, l'équipe de France espoirs affrontait les États-Unis, leur futur adversaire en phase de poules.
Prendre l'ascendant psychologique. C'est ce que les protégés de Thierry Henry auraient fait s'ils n'avaient pas concédé deux buts coup sur coup alors qu'ils menaient 2 à 0 à cinq minutes du coup de sifflet final. La répétition ne s'est ainsi pas passée comme prévu.
Tout avait pourtant parfaitement débuté pour les Bleuets. En effet, aux alentours de la demi-heure de jeu, Arnaud Kalimuendo avait donné l'avantage aux siens en convertissant un penalty. Malgré plus de difficultés en seconde période, étouffés par un pressing haut des étatsuniens, les tricolores sont toutefois parvenus à doubler la mise à la 79e, par l'intermédiaire d'Andy Diouf.
Alors qu'on les croyait à l'abri, les français ont par la suite cédé face à l'USNT, qui ont logiquement trouvé le chemin des filets à la 85e minute, avant un coup de grâce qui sonna comme un coup de massue, deux minutes plus tard (2-2). Le score n'évoluera plus.
Le sélectionneur, Thierry Henry, a tenu à justifier le manque de fraîcheur des siens en fin de rencontre, évoquant un virus qui toucherait l'équipe :
« On ne peut pas faire de changements, tout simplement. Bradley est tombé malade pendant le match, c’est le quatrième joueur malade qu’on a dans la semaine. Eux, c’était trois, puis trois, puis deux donc beaucoup plus de fraîcheur. On a essayé de terminer le match... Manu Koné se blesse, encore une fois on a une autre cuisse. On savait qu’on allait lutter en deuxième mi-temps, surtout en fin de match. ça a été vrai. pas pouvoir faire des changements, ça a été difficile. Mais bon, on était en mode Jeux olympiques : deux matches rapprochés. On n’a pas pu finir comme il le fallait. Les joueurs frais côté américain ont fait la différence. On n’avait pas ce luxe de pouvoir faire des changements sur certains postes. Le contenu a été bon tant qu’on a été bon physiquement et que les jambes ont tenu. »
Le message est passé : il ne faudra pas prendre les États-Unis à la légère cet été.
La rédaction
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