Six ans après leur duel en demi-finale de la Coupe du Monde en Russie, la France a de nouveau pris le dessus sur la Belgique, sur un score identique, mais cette fois-ci dans une rencontre triste, ultra-dominée par une France bien trop inefficace. Les deux voisins n'ont su se procurer de franches occasions, et se quittent ainsi sur la plus petite des marges.
C'est avec un nouveau système que la bande à DD s'est présentée à Dusseldorf : le 4-1-2-1-2 en losange. Alors qu'on s'attendait à ce que cette formation offensive porte ses fruits, les deux mi-temps furent pauvres en occasion. Les Diables Rouges n'ont eu non plus pas réussi à inquiéter une défense française solide, menée par un Jules Koundé des grands soirs, accompagné d'une excellente charnière Saliba - Upamecano. Les seuls frissons sont venus du pied de Kevin de Bruyne, en vain.
Au retour des vestiaires, la maladresse tricolore persista. C'est finalement à la 85ᵉ minute que le seul but de la rencontre a été inscrit, par l'intermédiaire de Jan Verthonghen. Le défenseur flamand a détourné une frappe de Randal Kolo Muani dans ses propres filets. Le score n'évoluera pas. Incroyable mais vrai : les Bleus se qualifient pour les quarts de finale de l’Euro 2024 sans avoir marqué un seul but par eux-mêmes dans le jeu.
Cette victoire permet ainsi aux Bleus de rejoindre les quarts de finale, où ils seront opposés au Portugal. Un air de revanche de la finale perdue en 2016. Didier Deschamps, tout sourire, est revenu sur la victoire des siens, saluant la performance de ses joueurs et n'hésitant pas à envoyer une petite pique aux voisins belges :
"Oui, c’est beau. On a fait un gros match face à une belle équipe, c’était serré, même si on a eu beaucoup plus de possession et d’occasions. C’est Kolo, c’est beau, tant mieux pour lui. On a eu des situations de frappes qu'on n'a pas toutes cadrées malheureusement. De par la qualité de l'adversaire en face aussi. Il faut savourer, il ne faut pas banaliser. On est en quarts, eux rentrent à la maison. Ce sont les bonnes habitudes"
La France devra désormais trouver des solutions offensives pour continuer à rêver d’une place dans le dernier carré de l'Euro 2024.
La rédaction
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