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Fifa Arab Cup 2021 : Le Bilan ! 👑🇩🇿

Neuf ans après la dernière édition, la dixième Coupe Arabe a vu le sacre de l’Algérie. Bilan de l’épreuve !


Le Qatar semble prêt pour son Mondial. Pour lui, la Coupe Arabe avait des airs de Coupe des Confédérations autrefois organisée par le futur pays hôte de la Coupe du Monde comme test. Bien que nombre des spectateurs accueillis pour l’événement soient des Arabes résidant dans le petit émirat, les capacités hôtelières semblent prêtes, six des huit stades qui accueilleront la Coupe du Monde ont été utilisés. En termes d’atmosphère, même les matchs moins intéressants et les moins suivis ont vibré au son des tambours et des chants. Tous les quarts de finale ont réuni au moins 20 000 personnes au stade, avec un pic à 63 439 pour la rencontre Qatar-Emirats arabes Unis.


Reste que sur le terrain, il est un fait, les Africains sont toujours un cran au-dessus des Asiatiques, même avec leurs équipes A’-B. Si le Maroc avait tiré le Qatar et non le voisin algérien en quarts, nous aurions pu avoir des demi-finales 100% africaines. Encore une éclatante démonstration du gouffre qui sépare les deux continents quand il s’agit de football. Le Qatar aura eu un parcours assez facile, n’affrontant que ses voisins moins talentueux avant de buter contre l’Algérie en demies. Il confirme qu’il est clairement au niveau dans sa confédération, prenant place sur le podium... mais pas de quoi affirmer qu’ils seront au rendez vous en 2022.


Du côté des deux finalistes, si la Tunisie peut nourrir quelques regrets sur sa finale, où tout s’est joué sur quelques détails, elle a tout de même trouvé quelques motifs d’espoir. On peut citer la solidité de Montassar Talbi, l’espoir que représente Hannibal Mejbri et les belles prestations durant l’épreuve de Mohamed Dräger derrière ou de Seifeddine Jaziri devant. Côté Algérie, on retiendra l’immense effectif dont disposent les Fennecs. Madjid Bougherra a pu s’appuyer sur des valeurs sûres, Rais M’Bolhi impérial dans les cages, Youcef Belaïli – Baghdad Bounedjah, le premier restant toujours aussi déstabilisant quand le second est toujours un véritable poison pour les défenses adverses. Mention spéciale à Ilyes Chetti, auteur d’une très belle compétition et qui pourrait se révéler être la doublure parfaite à Ramy Bensebaïni chez les A au poste de latéral gauche.


Au classement des récompenses, Brahimi décroche le titre de meilleur joueur du tournoi, suivi par son compatriote Belaïli et du Qatarien Akram, un choix plus politique que réaliste selon nombreux. Le Tunisien Jaziri s’offre le titre de meilleur buteur du tournoi avec quatre buts tandis que l’Algérien M’bolhi reçoit la distinction de meilleur gardien.





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