L'Équipe de France ne verra par la finale de l'Euro. Alors qu'ils menaient au score, les Bleus ont vu leurs rêves être anéantis en l'espace de quatre minutes.
La marche était trop haute. Pour la première fois depuis 1996, la France perd en demi-finale d'une grande compétition. L'équipe était trop faible ou les adversaires étaient trop grands... les avis divergent, mais le résultat est le même. Les tricolores sont tombés face à meilleurs qu'eux, et n'ont pas concrétisé leurs situations offensives... dans la continuité de ce qui est observé depuis le début de la compétition. Et pourtant, l'entame de match était parfaite pour les hommes de Didier Deschamps. Sur un centre parfaitement déposé par Kylian Mbappé, Randal Kolo Muani s'élève plus haut que Laporte et plante une tête rageuse au fond des filets (0-1, 9ᵉ). Comme un air de revanche sur son raté en finale de la Coupe du Monde, qui le hante encore. Sûr d'elle, la Roja se métamorphose... et la tendance s'inverse. La température monte d'un cran, et les Bleus finissent par suffoquer.
En l'espace de quatre minutes, Lamine Yamal et Dani Olmo permettent aux espagnols de prendre l'avantage. On ne peut qu'admirer le bijou de la pépite de 16 ans : une frappe du gauche, enroulée, lucarne. Et vous, que faisiez-vous à cet âge ? C'est ensuite un autre produit de la Masia, Dani Olmo, qui est venu taire les supporters français, sur une frappe accompagnée dans le but par Jules Koundé (2-1, 20ᵉ et 25ᵉ).
L'équipe de France n'avait pas encore connu la sensation d'être menée dans cet Euro, et ça s'est vu. Incapable de recoller au score et en manque de réaction, elle aurait pu même concéder un troisième but à plusieurs reprises. Trop tendre dans le pressing, les appels, le physique ou l'efficacité, la bande à DD est passée à côté de son match... Les entrants, à savoir Antoine Griezmann, Bradley Barcola et Eduardo Camavinga n'y changeront rien. Pas de miracle, pas de Berlin, et clap de fin pour Olivier Giroud, qui a officialisé la fin de sa carrière internationale. L'Espagne affrontera le vainqueur de la confrontation opposant l'Angleterre à l'Italie, dimanche. Les Bleus rentrent eux la tête basse en France, conscients d'être passés à côté de leur compétition.
La rédaction
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