Jonathan Clauss a vécu il y a quelques jours sa première sélection en Equipe de France. Le latéral droit est revenu sur ses premiers pas...
C'est un des nouveaux appelés par Deschamps. Jonathan Clauss a disputé vendredi son premier match avec les Bleus.
Il est entré en jeu lors de la victoire 2-1 contre la Côte d'Ivoire.
Présent en conférence de presse aujourd'hui, le lensois est revenu sur le rassemblement français, et a évoqué de nombreux points :
Son expérience à Clairefontaine
"Avec une semaine de préparation, aujourd'hui je suis plus libéré et moins nerveux mais toujours dans l'apprentissage. J'encaisse bien toutes les nouveautés."
Son moment difficile depuis son arrivée
"Le moment le plus compliqué ? Le bizutage. J'étais hyper stressé. Moins il y a du monde, plus ça va. Les plus beaux souvenirs, j'ai l'impression de les enchaîner. Mon entrée contre la Côte d'Ivoire restera gravée à vie. Il y a pas de moments en dessous, je veux garder tous ces moments."
Son positionnement en piston droit dans un 3-5-2
"Il y a un sélectionneur et il a juste mis mon nom sur une liste. Je joue tous les week-ends et j'enchaîne les performances, bonnes ou moins bonnes. Si le sélectionneur a fait appel à moi, c'est qu'il pense que je suis capable. On a tous envie de jouer des compétitions
extraordinaires mais il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs. Il faudra rester performant, mais la décision, ce n'est pas nous qui la prenons."
Sa première sélection
"C'est comme des petits verrous que vous déverrouillez, notamment sur l'aspect psychologique. Celle-là en fait partie. La première sélection, on l'a met de côté et c'est des petites étapes à franchir petit à petit."
Sa carrière
"C'est une chance énorme, je le sais et je m’en rends compte. Je ne veux pas m’arrêter là. Si je n'ai pas joué de Coupe d'Europe, c'est qu'il y a quelque chose à aller chercher. Je fais au mieux, j'apprends, je comprends et je suis exigeant avec moi-même."
Sur le match au Stade Pierre-Mauroy de Lille, rival de Lens
"Je n’ai aucun message à faire passer, j'ai le maillot de l'équipe de France sur le dos. Si je ne suis pas sifflé, tant mieux. Si c'est le cas ? OK."
Espérons que le latéral s'imposera en Equipe de France. Sera-t-il sélectionné pour le mondial ? Affaire à suivre...
La rédaction
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